Plus besoin de faire un speech sur les exploits de Django Django à l’heure actuelle. Le groupe écossais le plus acidulé de cette décennie avait marqué un grand coup avec leur prédécesseur nommé Glowing In The Dark (chroniqué ici) paru il y a deux années de cela. Et encore, on n’a rien entendu car ils redoublent d’ambitions avec leur nouvel album intitulé Off Planet.
Durant l’année, Django Django avait présenté ce projet en plusieurs EPs leur ayant permis d’exprimer leur créativité sans failles. À travers ces 21 titres pour plus de 80 minutes de musique, le groupe écossais lance en quelque sortes leur soundsystem intergalactique où leur pop psychédélique inventive prend des relents plus électroniques et plus dansants. C’est notamment le cas pour les grooves incandescents tels que « Osaka » ou encore « Squid Inc. » et « Golden Cross » qui étonnent toujours autant.
S’inspirant de Gorillaz pour le côté melting-pot, Django Django s’ouvre au niveau des collaborations. Et niveau casting, les écossais savent bien choisir leurs invités pour mieux nous surprendre, à savoir Self Esteem le temps d’un « Complete Me » aux influences Chicago house rutilantes ou encore Refound* sur « Hands High » sans oublier la rappeuse Yuuko Sings sur le fiévreux « Don’t Touch That Dial ». Off Planet étonne par son lot d’influences allant de la house à la pop psychédélique en passant par l’acid, le jazz et même le kwazulu sur « Galaxy Mood » en compagnie de Toya Delazu prouvant que le quatuor écossais sait se renouveler avec d’autres tueries à l’image de « Dumdrum » sans oublier « Slipstream » et « Gazelle ».
Avec Off Planet, Django Django signe un renouveau artistique en convoquant les allures dancefloor tout en mettant en avant leur inventivité infaillible. Le quatuor écossais signe un disque ambitieux et intergalactique riche en surprises en tous genres.
Note: 9/10