Une année musicale n’est pas une vraie année musicale sans une livraison de King Gizzard & The Lizard Wizard. On avait laissé le groupe australien avec quatre albums parus l’an dernier dont les trois derniers sont sortis en octobre dernier. Cette fois-ci, la bande à Stu Mackenzie continue de sortir des sentiers battus avec un tout nouvel album bien monstrueux nommé PetroDragonic Apocalypse; or, Dawn of Eternal Night: An Annihilation of Planet Earth and the Beginning of Merciless Damnation. Et vous savez quoi ? Ils reviennent au metal !
Pour celles et ceux qui ont adoré leur disque thrash metal nommé Infest The Rats’ Nest en 2019 (chroniqué ici), King Gizzard & The Lizard Wizard récidive avec beaucoup plus de vice que d’habitude. Pour ce disque collaboratif, Stu McKenzie et sa bande nous entraînent dans une épopée fantastique où l’humanité est pourchassée par de sorcières et de dragons à travers des compositions bien explosives telles que « Motor Spirit » en guise d’ouverture avant de récidiver avec les brutaux « Supercell » et « Witchcraft ».
En mêlant cette technicité prog et influences thrash metal, King Gizzard & The Lizard Wizard semble atteindre le sommet de ce qu’ils ont accompli depuis trois ans. Entre sens de l’improvisation, riffs doom et solos de guitare déglinguées ainsi qu’une section rythmique endiablée qui font fureur sur « Gilla Monster » et « Dragon » complètement sanglants où Stu Mackenzie et sa clique rendent hommage au metal des années 1980 avec un soupçon de modernité sur la conclusion bouillante nommée « Flamethrower » prenant des allures électroniques au fur et à mesure. Amateurs de dragon, de science-fiction et de metal, cette épopée musicale de King Gizzard & The Lizard Wizard est faite pour vous. Prêt.e.s pour un voyage en enfer ?
Note: 8/10