On ne parle pas assez de Jesse Murray mais toujours est-il que c’est un des secrets les mieux gardés de la scène actuelle. Le chanteur-guitariste québécois possède un beau palmarès mais cela n’empêche pas de récidiver avec l’arrivée de son album intitulé De la mort à l’amour.
Celui qui a collaboré avec la crème de la crème dont Patrick Krief décide de se lancer dans un défi musical des plus détonnants. Sur De la mort à l’amour, Jesse Murray décide de mettre en musique de nombreux poèmes qui l’auront tout autant marqués sur des influences dignes des années 1960-1970.
Ce n’est pas un hasard si Jesse Murray reprend ainsi « La maison paternelle » de Léon-Pamphile LeMay mais également « Derniers vers » et « Se voir le plus possible » d’Alfred de Musset et « Chanson d’amour » de Pierre de Ronsard entre autres. Le musicien québécois réussit à concilier ces poèmes à travers des arrangements organiques et entraînants qui rendront ce De la mort à l’amour un disque étonnant et réussi.
Note: 7/10