Souvenez-vous lorsque Lauren Auder avait effectué une entrée en matière remarquable avant la fin du monde avec two caves in (chroniqué ici). La musicienne londonienne basée à Albi a très vite marqué son territoire avec son style musical si singulier et touchant qui continue à prendre de l’ampleur avec son long-format tant attendu du nom de the infinite spite.
Ce nouveau chapitre musical de Lauren Auder est vivement attendu car on la voit sous un nouveau jour. Plus flamboyante et plus bouleversante que jamais, elle rayonne dès le départ avec « 33 & golden » qui ouvre le bal où les influences entre néo-gothiqueet post-rock avec une pointe synthétique qui se dégage comme sur les élégants « city in a bottle » et « hawthorne81 ».
Toujours aussi bien entourée avec entre autres Jessica Winter ou bien encore Dviance et Mura Masa qui signe l’implacable production de « the ripple », Lauren Auder voit les choses en grand pour notre plus grand bonheur. C’est en partageant ses tranches de vie qui l’ont forgé sur des compositions vertigineuses telles que « atoms », « we2assume2manyroles » et autres « being there (all 48s) » qu’elle tombe le masque et affirme sa nouvelle identité de la façon la plus pure qui soit. Et en ce sens, the infinite spite est une œuvre intense et complète la permettant de toucher de nouveaux horizons comme il se doit.
Note: 7.5/10