Direction Lille pour avoir des nouvelles de la part de Marion Plouviez. La musicienne officie sous le pseudonyme de Joni Île et continue de poursuivre son bonhomme de chemin avec l’arrivée de son nouveau mini-album intitulé Sémaphore.
Tiraillée entre twee-pop, anti-folk et bedroom-pop lo-fi à la française, Joni Île se dévoile à nous de la manière la plus attachante qui soit. À travers ces neuf courtes compositions attachantes, la musicienne lilloise creuse le sillon de sa musique à mi-chemin entre Frankie Cosmos et Chevalrex qui prend de l’ampleur sur « le phénix » qui ouvre le disque mais également « miérides » et « 18h » des plus entraînants.
Sur Sémaphore, Marion Plouviez réussit à faire parler aussi bien sa poésie hors norme et son sens de la mélodie aussi bien nostalgique qu’implacable. C’est notamment le cas lors des écoutes de « acropole » et de « mangrove » qui suffisent à faire de ce Sémaphore une expérience musicale inouïe. Une expérience qui s’achève avec le doux-amer « aurevoir » bien nommé suffisant à mesurer les qualités mélodiques de Joni Île.
Note: 7.5/10