Art School Girlfriend – Soft Landing

Les uns ont découvert Polly Mackey au sein de Deaf Club et les autres l’ont découvert sous son pseudonyme Art School Girlfriend. Par ailleurs, la britannique avait signé un premier album pour le moins remarquable du nom d’Is It Light Where You Are paru quelques années plus tôt lui ayant valu un succès d’estime. Cette année, elle récidive avec son successeur intitulé Soft Landing.

Ce qui frappe d’emblée, c’est cette volonté pour Art School Girlfriend d’élargir ses horizons. Cela s’entend dès les premières notes de « A Place To Lie » où Polly Mackey aborde des influences plus electronica digne des années 1990. Les rythmiques ensorcelantes font écho aux mélodies célestes et aériennes et cela fait un malheur tout comme sur « Close To The Clouds » et « Waves » qui démarrent Soft Landing en trombe.

Et on n’est pas au bout de nos surprises car Art School Girlfriend continue de transporter son auditoire. On en veut pour preuve le crescendo magistral de « Real Life » conviant Marika Hackman aux chœurs ou bien même les somptueux « Blue Sky » en compagnie de Tony Njoku ainsi que « The Weeks » où les guitares électriques mènent la danse. En fin de compte, Soft Landing arrive à mener les influences dignes de Depeche Mode (« How Do You Do It », « Too Bright ») et le songwriting impalpable de la musicienne britannique qui compte s’affirmer une fois de plus.

Note: 8/10