Souvenez-vous lorsque Sirens Of Lesbos avait enchanté notre confinement avec leur premier album nommé SOL (chroniqué ici). Le quintet suisse a réussi cette entrée en matière pour cette incroyable fusion des genres leur ayant permis d’acquérir une notoriété grandissante. Trois années se sont écoulées et l’heure est venue pour eux de confirmer avec leur successeur intitulé Peace.
En fusionnant sans vergogne soul, worldbeat et funk psychédélique, Sirens Of Lesbos accueille son auditoire dans un voyage musical cotonneux et voluptueux. Débutant avec un « Bowie » en compagnie du rappeur Erick The Architect, le quintet suisse rayonne plus que jamais avec l’interprétation du duo Jasmina et Nabyla Serag faisant des merveilles sur « Baybaybae » et sur « Run Run Run » entre autres.
Peace n’a pas fini de nous enivrer et ce ne sont pas des pièces soulful telles que « After The Deep » ou encore « I Don’t Know, I Don’t Know, I Don’t Know » qui nous diront le contraire. Sirens Of Lesbos manie élégance et précision avec des surprises auditives jamais déplaisantes à l’image de « Bloom » et « Weeping Pine » ou des légères passages jungle de « Sweet Harmony ».
Le quintet suisse peut aussi compter sur Treasure Bloom avec « My Bruddas In Arms », Dreamcastmoe le temps d’un « Everything » enchanteur sans oublier le légendaire Bootsy Collins qui clôture la cérémonie avec un « 8 Billions » au groove onctueux. Avec Peace, Sirens Of Lesbos atteint le sommet de sa créativité hors normes et on ne va pas s’en plaindre.
Note: 8/10