Toujours aussi prolifique en la matière, DALVA nous avait laissé avec un Lumen des plus convaincants deux ans plus tôt (chroniqué ici). Le chanteur, guitariste et violoniste parisien poursuit son bonhomme de chemin avec sa musique toujours empreinte d’émotions qui est exprimée sur son successeur intitulé Les Grandes Houles.
Démarrant en trombe avec « Matamore », DALVA nous embarque dans un univers climatique et poétique prenant de la hauteur avec « Des courants » qui suit ainsi que l’intense « Flottant sur l’eau ». Avec Les Grandes Houles, il nous entraîne dans son jardin secret parsemé d’embûches et de questions existentielles qui rayonnent à travers les carillonnants « Vieille mesure » et « De gare en gare » entre autres.
Les orchestrations sont taillées sur mesure tandis que la poésie mélancolique de DALVA continue de nous enivrer. On pourra également citer « Moulins à vent » et « On vole en parallèle » qui clôture la cérémonie de manière élégante prouvant que le musicien parisien illumine ses pensées personnelles tout en élargissant ses horizons pop étincelantes en signant une œuvre si touchante et somptueuse.
Note: 7/10