Laura Veirs – Phone Orphans

L’année dernière, Laura Veirs avait envoûté son auditoire avec son dernier album nommé Found Light (chroniqué ici). L’illustre autrice-compositrice-interprète canadienne n’a pas fini de nous transporter avec ses compositions éthérées et réconfortantes qui continuent de prendre de la hauteur avec son successeur qui se nomme Phone Orphans.

Écrit, composé et enregistré entre 2016 et 2022, ce nouvel album de Laura Veirs s’annonce plus personnel et plus dépouillé que jamais. À travers ces quatorze nouvelles ballades tout en fingerpicking acoustique (excepté « Piano Improv » interprété au piano), Phone Orphans est l’occasion idéale pour notre hôtesse de se livrer à nous à fleur de peau et ce dès le départ avec « Creatures Of A Day » avant de prendre le large avec « If You Could Hold Someone » et « Tree Climber ».

C’est en se livrant sur son processus créatif ou en musant sur la mortalité et les choses précieuses de la vie que Laura Veirs fascine. De « Up Is A Nice Place To Be » à « Swan Dive » en passant par des moments solennels à l’image de « The Archers », « Valentine » et de « Magnolia Sphere », la musicienne n’a rien perdu de sa magie qui perdure tout au long de ce sublime Phone Orphans.

Rappelant la simplicité épurée de la divine Shannon Lay notamment sur « Next One, Maybe » et « Beautiful Dreams », Laura Veirs signe ici son œuvre la plus intime et la plus réfléchie à ce jour. De quoi nous réconforter en cet automne qui s’annonce bien rude.

Note: 8/10