En l’espace de trois albums, Pure Bathing Culture continue de tracer leur route sereinement. Le duo de dream-pop synthétique américain avait marqué les esprits avec leur dernier disque en date de 2019 nommé Night Pass (chroniqué ici) prouvant qu’ils n’ont rien perdu de leurs qualités mélodiques. La preuve étant leur successeur quatre ans plus tard du nom de Chalice.
La chanteuse Sarah Versprille et le musicien multi-instrumentiste Daniel Hindman retroussent leurs manches en transportant son auditoire à travers des contrées cosmiques et lancinantes. Voici venir dix nouveaux titres où Pure Bathing Culture semble être au sommet de son art avec entre autres « The Heron » étant à mi-chemin entre Cocteau Twins et Fleetwood Mac avant d’enfoncer le clou avec des moments aussi bien oniriques que chaleureux tels que « The River » et « The Memento » qui suivent et nous emmènent vers des hautes sphères.
Et ce n’est que le début car Pure Bathing Culture réussit à injecter des sonorités à mi-chemin entre chillwave et dream-pop qui font malheur sur « The Fountain » et « The Child ». Le duo atteint de nouveaux sommets de créativité avec ce disque plus immersif et plus ensorcelant que jamais avec également « The Lovers » et « The Houseboat » que l’on repassera en boucle avec ces gimmicks synthétiques entêtants et l’interprétation de Sarah Versprille.
Il ne manquera plus qu’une conclusion céleste pour rappeler la quintesscence de Pure Bathing Culture qui n’arrête pas de briller de mille feux sur ce nouvel album chaleureux et réconfortant. Un énième coup de génie.
Note: 8/10