Lorsqu’il n’officie pas auprès de Jawbox ou de Burning Airlines, J. Robbins poursuit sa carrière solo comme il se doit. Le musicien américain possède une discographie sans pareille et continue de nous en faire voir de toutes les couleurs avec son nouvel album intitulé Basilisk.
Très rapidement, J. Robbins met les bouchées doubles tout au long de ces onze nouvelles compositions des plus ciselées. Tiraillé entre rock alternatif et ascensions DIY, notre hôte va droit au but dès les premières notes de « Automaticity » définitivement incisif et fougueux avant que l’on se laisse entraîner par des moments effrénés à l’image de « Last War » et « Not The End ». Une entrée en matière aussi percutante comme on en fait plus, en somme.
Mettant définitivement l’accent sur des sonorités plus électroniques que jamais (« Sonder », « Gasoline Rainbows »), Basilisk ne tourne pas pour autant le dos au son rock alternatif qui a fait la réputation de son auteur. Que ce soit sur « A Ray Of Island » ou sur « Deception Island », J Robbins n’est jamais avare en sonorités en tous genres tandis qu’il se livre à nous avant d’afficher sa facette la plus engagée en partageant sa consternation sur l’invasion du Capitol sur « Dead Eyed God » entre autres. Une autre preuve que le musicien américain n’a rien perdu de sa verve sur ce nouvel album si calibré et allant droit au but.
Note: 7.5/10