L’année dernière, mui zyu était de nouveau sortie des sentiers battus avec son véritable premier album studio du nom de Rotten Bun for an Eggless Century qui fut un incontournable. L’artiste britannique originaire de Hong Kong poursuivait sa mue dès son premier EP paru en 2021 (chroniqué ici) et continue de prendre de la hauteur avec son successeur tant attendu du nom de nothing or something to die for.
Après une introduction sereine et éthérée du nom de « satan marriage », mui zyu nous accueille dans son intimité parsemé de mystères en tous genres. La musicienne britannique continue de nous transporter dans des contrées éthérées sur « the mould » et sur « everything to die for » où son interprétation n’en finira pas de nous éblouir avant d’enfoncer le clou avec des moments plus rythmés tels que « donna like parasites » et « the rules of what an earthling can be » aux doux sonorités 8-Bit. On plonge dans son monde où la tranquillité et l’instabilité priment abord.
Avec nothing or something to die for, mui zyu continue de fasciner de bout en bout. Tantôt énergique sur « please be ok » conviant Miss Grit tantôt inquiétant avec la pop cinématographique de « speak up, sponge » et avec « hopefulness, hopefulness », l’ambiance musicale réussit à accompagner le storytelling frissonnant de l’artiste britannique. Jouant avec nos sens de bout en bout avec également les ambiances hollywoodiennes des années 1950 de « in the pickle » en compagnie de Pickle Darling avec une touche abstract hip-hop en prime mais également des envolées lyriques de « cool as a cucumber », nothing or something to die for qui se clôture sur un instrumental mélancolique du nom de « 扮豬食老虎 » arrivera à mesurer la créativité sans failles de mui zyu qui redéfinit la pop expérimentale avec soin.
Note: 8/10