Marion Roch a réussi à faire une entrée honorable sur la scène française à travers ses deux premiers albums. On avait laissé notre protagoniste en pleine forme avec son précédent album nommé Echos il y a quatre années de cela désormais mais elle n’a pas fini de nous en faire voir de toutes les couleurs avec son successeur tant attendu du nom d’Au bout de ma table.
Plus organique que jamais, Marion Roch montre qu’elle en a sous le coude à travers ces dix nouveaux titres absolument fédérateurs. On en veut pour preuve le morceau-titre introductif où son interprétation pleine de caractères réussit à nous prendre de court avant d’enfoncer le clou avec « Comment tu fais ? » traitant de la paternalité mais aussi avec « La bête au ventre » personnifiant le handicap, reflétant son passé d’éducatrice spécialisée. Les textes profondément humanistes de notre protagoniste réussiront à nous toucher.
Et on n’est pas au bout de nos surprises avec le doucement nostalgique « Les couleurs de Vancouver » ou le plus touchant « Tes hirondelles » en hommage à sa grand-mère. Marion Roch saura provoquer beaucoup d’émotions en nous tout en repoussant les limites de sa créativité avec notamment « Achille » et « Kurt » insouciants aux premiers abords mais aussi avec « Avant d’avoir vécu » traitant des travers de notre société actuelle ans tomber dans le fatalisme. Il en ressort un Au bout de ma table éloquent et courageux où elle exorcise tous les maux de façon classe et ambitieuse.
Note: 7/10