Beach Baby – No Mind No Money

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Depuis l’année dernière, on n’entend parler que d’eux: Beach Baby. Tous les magazines d’Outre-Manche les encensent (DIY, NME entre autres) et tout le monde s’accorde pour dire qu’il s’agit d’un des groupes londoniens les plus cool du moment. Il est vrai qu’avec leur EP Limousine de l’an dernier et leurs sets, on ne peut qu’être d’accord et on est encore plus que d’accord avec leur premier album No Mind No Money.

Baignant dans le surf-rock de Beach Boys et la garage-pop estivale, la musique de Beach Baby nous embarque directement vers les plages Californiennes. Et le voyage commence avec le très connu mais toujours aussi efficace « Limousine » contenant une ligne de basse des plus solides, des arpèges de guitare des plus renversants et un chant des plus impeccables mais aussi « Lost Soul » et le morceau éponyme aux claviers vaporeux. Ces trois premières chansons constituent un début d’album impeccable et promet un projet bien solide. Et on ne s’est pas trompé car No Mind No Money arrive pile poil comme une bonne bouffée d’air frais.

Aussi bien entraînant qu’envoûtant, on se surprend à repasser les titres ultra-mélodiques que sont « Smoke Won’t Get Me High » aux superbes voix planantes, le smooth « Hot Weather » ainsi que les incroyables vocalises de « U R ». Et puis, on y entend des influences Mac DeMarco sur la ballade psychédélique de « Bug Eyed And Blonde » avec ses claviers étincelants, comme quoi Beach Baby est un groupe ultra-inspiré qui ne se prend pas la tête. On regrettera quelque peu « Sleeperhead » et « Ladybird » qui, aussi sympahtiques soient-elles, ne nous ont pas marqué tant que ça. Mais pour le reste, on applaudira l’originalité de « Powderbaby » où le quatuor se lâche ainsi que « How Lucky You Are » qui viendra conclure ce premier opus sous une note apaisée et rêveuse.

Pari réussi pour Beach Baby qui nous a agréablement surpris avec un premier album débordant d’énergie et de fraîcheur. Le quatuor londonien n’est pas que le digne successeur de Beach Boys mais tout simplement une formation originale capable d’envoûter son auditeur à travers ces compositions ensoleillées et nostalgiques. Et pour prouver qu’ils ne sont pas que des excellents musiciens studio, ils seront samedi au Pop-Up du Label de Paris en première partie de Gengahr. Immanquable, comme ce premier album.

Note: 8.5/10