C’est invraisemblablement la révélation folk de 2017 et il nous vient tout droit de Montréal. Il se nomme Aliocha et c’est un jeune auteur-compositeur-interprète et musicien de talent qui a publié quelques mois plus tôt son premier EP nommé Sorry Eyes qui a retenu l’attention de pas mal de gens. Ce mois-ci, il présente son premier album Eleven Songs à la fois vintage et élégante.
Bien sûr, le frère de Niels Schneider n’est pas seul à l’abord car il est assisté du talentueux Samy Osta (Juniore, La Femme, Feu! Chatterton…) aux commandes et ainsi, on peut d’ores et déjà faire connaissance avec ses talents de songwriter innés. « Something is starting today » sont les premiers mots qui ouvrent l’album avec le titre « The Start » plantant le décor intimiste et reposant. Dès lors, on sent qu’Aliocha possède une grande affinité pour les compositions folk dignes de Bob Dylan et cela s’entend à travers des pièces brutes de décoffrage telles que « As Good As You », « Feels Like » et « Milky Way » qui sentent la classe à des milliers de kilomètres.
Tandis que l’on retrouve des morceaux issus de l’EP comme « Sorry Eyes » et « Sarah », on ne peut s’empêcher d’acquiescer à l’écoute des titres plus électriques comme « Crystal Plane » par exemple. Et même si Eleven Songs pêche quelque peu pour son manque de structure, on reste tout de même satisfaits par la qualité des titres aux arrangements subtils composés par Aliocha qui, lui, possède une voix angélique. Pas mal pour un début.
Note: 7.5/10