Vous voulez du punk brut qui décoiffe tout ? Et bien, Pardoner est sans conteste un groupe qui saura répondre à vos attentes. Le quatuor de San Francisco a fait ses premières preuves en 2015 avec ses premières démos Happy Trails et Kidney Pool ainsi que leurs EPs l’année suivante Not As Soft et Gravedigger. Signé sur le label underground Father/Daughter Records, les californiens passent à l’étape supérieure avec leur premier album Uncontrollable Salvation.
Ne vous attendez pas à du pop-punk tout gentillet et mélodique avec Pardoner, bien au contraire. Tout au long de ce Uncontrollable Salvation, le quatuor balance du gros son de « Blue Hell » à « Pivot Fakie » en passant par « Labrador » et « My Sorry Ass » où les riffs abrasifs et fuzzy sont en parfaite harmonie avec les lignes de basse malicieuse et la voix de Max Freeland qui sonne juste avec ses paroles sardoniques. Occasionnellement, ils en profitent pour ralentir le tempo comme sur « Carousel Of Punishment » avant de repartir sur « Pivot Fakie » jusqu’au dernier morceau flirtant avec le post-punk qu’est « Don’t Stop Believin’ In Me » où les natifs de la Bay Area se font plaisir pendant 7 minutes.
Avec Uncontrollable Salvation, Pardoner a atteint sa cible comme il se doit. Et pendant 41 minutes, on se prend une bonne salve de punk bien rageur sur un premier opus bien constant et survitaminé comme on en fait plus.
Note: 8/10