Comme Olivier Marguerit alias O, Judah Warsky vient du groupe Los Chicros et a également connu une carrière solo plutôt respectable. Après Painkillers & Alcohol en 2012 et Paradis l’année suivante, le parisien fait son grand retour avec son troisième album intitulé Avant/Après.
Celui qui a été influencé entre autres par Sébastien Tellier, Katerine mais également Flavien Berger, un autre collègue de label, continue sur sa lancée avec son mélange d’électronica et de variété française très Laurent Voulzy qui fait son effet sur « Before » avec ses notes de piano envolées qui se poursuit avec « Je m’en souviendrai jusqu’à la fin de ma life » beaucoup plus tubesque et « Les Oiseaux l’ont mangé ». Mais en écoutant plus attentivement ce disque, Judah Warsky apporte une réflexion plus mûre au sujet de cet opus.
En effet, il est question d’oubli sur « La voiture ivre » aux airs de Bertrand Burgalat mais également le bien évident mais très noir « Apporte-moi l’oubli » avec son introduction incroyable pianistique. Judah Warsky verse sa nostalgie et son spleen à travers ces neuf morceaux dont trois chantés en anglais avec notamment le roller-coaster émotionnel de 9 minutes de « I Would Not Fear I Would Not Cry »et les influences de Rufus Wainwright de « Like In A Musical ». Après une conclusion pour la moins épique nommée « After », notre frenchy a franchi un nouveau pâlier avec Avant/Après où il assume parfaitement son virage electronica et variété française.
Note: 8/10