Souvenez-vous en 2016 lorsque Volage nous a envoûté avec son EP intitulé Coffee Dreamer (chroniqué ici) rappelant les heures de gloire de MTV Unplugged. Le groupe venu de Tours effectue son grand retour en rebranchant les guitares avec leur second opus intitulé Sittin’ Sideways. Enfin presque.
S’ouvrant sur les sonorités que n’auraient renié T-Rex avec « Permanent Feeling », le quatuor continue de tracer la route de Coffee Dreamer en nous offrant une version apaisée mais toujours aussi intense. Dès lors, on sera ébahis devant tant de savoir-faire sur des morceaux implacables riches en arrangements dignes des années 1970 avec le grunge sombre de « Spleen » ainsi que le garage intense de « Whispers » aux voix qui chantent un peu faux qui iront contraster avec des moments beaucoup plus mélodiques comme le morceau-titre étonnamment angélique avec ses notes de piano cristallines et la ballade fortement cuivrée de « Handkerchief Waver » aux forts accents Americana.
Ne reculant devant rien, Volage convoque l’âge d’or du garage-pop mais aussi celui du Laurel Canyon pour en ressortir un disque apaisé et ficelé avec une conclusion très Beatles du nom de « Never Heal ». De quoi avoir le sourire aux lèvres comme le suggère la pochette tout simplement parce que les tourangeaux restent toujours aussi créatifs dans leur processus.
Note: 8/10