The Smith Westerns à peine décimés que les membres du groupe s’épanouissent chacun de leur côté. Alors forcément, ceux qui réussissent ne sont pas forcément ceux que l’on croyait, je parle notamment du duo Whitney qui avait publié un sublime premier album en 2016 (chroniqué ici), soit quelques mois après celui de Cullen Omori (ici). C’est justement ce dernier qui nous intéresse justement car il revient sous de nouveaux auspices avec The Diet.
Après avoir raconté son passage à vide sur son prédécesseur, Cullen Omori, ex-chanteur de The Smith Westerns, a décidé de faire table rase du passé et décide d’être heureux. Et cela s’entend sur The Diet qui est une compilation de morceaux pop psychédéliques solaires et remplis de douce nostalgie notamment avec les guitares jangly de « Four Years » en guise d’introduction cristalline mais également « All By Yourself », « Happiness Reigns » ou même « Master Eyes ».
Cela s’entend que le bonhomme qui a quitté Chicago pour Los Angeles est désormais plein de vie et qui a digéré les disques comme All Things Must Pass de George Harrison ou encore d’autres datés de la même période surtout à l’écoute de perles doucement psychédéliques comme « Black Rainbow », « Millenial Geishas » et autres « Queen ». Même lors des ballades somptueuses comme « Natural Woman », on ne décèle aucune mélancolie mais tout simplement de la sérénité. Une sérénité qui viendra atteindre son apogée sur la sublime et entêtante conclusion intitulée « A Real You ».
Sur The Diet, Cullen Omori a pris une bonne cure de jouvence et a éliminé toutes les toxines qui lui ont pourri ces dernières années afin de renaître sous un beau jour. Il en résulte un second opus ensoleillé et insouciant où il est désormais prêt à prendre un nouveau départ, n’en déplaise à ses anciens acolytes de Whitney.
Note: 8.5/10