The Goon Sax – We’re Not Talking

En 2016, The Goon Sax avait ses premières impressions avec leur premier album Up To Anything que j’ai découvert malheureusement sur le tard en raison d’innombrables sorties qui m’est tombé dessus. Quoi qu’il en soit, le trio de Brisbane a visé juste avec leur jangle-pop nostalgique et vivifiant qui en a rendu accro plus d’un. Deux ans plus tard, ils retentent l’exploit avec leur successeur tant attendu nommé We’re Not Talking.

Marchant sur les pas de leurs grands frères que sont Twerps ou encore plus récemment Rolling Blackouts Coastal Fever, The Goon Sax étonne de nouveau avec leur jangle-pop fait maison à travers des précieux joyaux comme l’ouverture « Make Time 4 Love » où l’interprétation de Louis Forster (qui est le fils de Robert Forester de The Go-Betweens, ce qui n’est pas un hasard) fait des ravages. On pourra citer notamment les implacables mais harmonieux « She Knows », « Losing Myself » et « Somewhere In Between » donnant cette sensation de bricolée.

C’est d’ailleurs Riley Jones qui sort du lot avec sa voix mielleuse et enchanteresse qui brille sur l’envoûtant « Sweet Light » et qui contraste justement à cette atmosphère de fait maison. We’re Not Talking ira traiter des sujets plus sérieux et d’aborder la complexité des relations sociales, un peu comme si The Goon Sax a passé à l’âge adulte avant l’heure. Et cela se ressent à l’écoute de « Love Lost » ou encore de « We Can’t Win » et « A Few Times Too Many » avant de passer à des moments plus slacker comme « Get Out ».

Et c’est mission réussie pour The Goon Sax qui passe le cap du second opus avec une authenticité qui fait mouche. C’est avec une réelle simplicité que le trio de Brisbane arrive à enchanter l’auditeur une fois de plus et c’est rare pour le souligner. Et ça on peut en parler pendant longtemps.

Note: 8.5/10