C’était en 2015 que nous avions tous entendu parler de Domenique Dumont notamment avec son titre entêtant nommé « Comme ça » qui fut diffusé sur les ondes de Radio Nova pendant de longs mois. Pourtant, le duo n’est pas français mais nous vient de Lettonie (oui oui) et ils ont fait parler d’eux avec leur EP du même nom paru à la même année. Trois ans plus tard, ils présentent leur premier album Miniatures de Auto Rhythm.
Partagé entre IDM, french pop expérimentale, ambient et balearic beat, Domenique Dumont étonne et détonne tout au long de cet opus composé de huit titres. Artūrs Liepiņš et Anete Stece nous offrent une bande-son idéale pour cette fin d’été indien à travers des trouvailles psychédéliques et originales que sont les sonorités samba de « Le Début de la Fin » avec ses chuchotements sensuels ou encore l’ouaté « Quasi Quasi » avec sa voix modifiée à l’hélium et autres « Quand » résolument chaloupé.
Les ambiances baléariques sont plus que présentes que ce soit sur l’exotique « Ono Mambo Haiku » et la cotonneuse « Sans Cesse, Mon Chéri ». Miniatures de Auto Rhythm nous embarque dans un univers méditerranéen où l’on contemple le ciel bleu azur où l’on sent l’iode à plein nez notamment sur la conclusion plus lancinante et crépusculaire du nom de « Le Soleil dans Le Monde » les pieds dans le sable. Comme quoi, Domenique Dumont sait faire durer les sensations estivales comme bon leur semble.
Note: 8.5/10