Detroit Swindle est sorti des sentiers battus avec son premier album Boxed Out paru en 2014. Le duo néerlandais est aussi CEO de leur propre label Heist Recordings qui regorge de pas mal de pointures comme Max Graef, Matthew Herbert et autres Byron The Aquarius. Cette année, ils reviennent avec leur successeur tant attendu du nom de High Life.
Enregistré dans un studio à Amsterdam, ce nouvel opus se veut être une combinaison entre « notre amour pour la house, l’ambient et le jazz » selon leurs propres dires. A travers ces dix titres, on ne peut pas s’empêcher de s’ambiancer sur des rythmiques fiévreuses menées par les mélodies de Fender Rhodes que Detroit Swindle nous concocte comme « Ketama Gold », « Girl From Shiraz » ou encore la house old-school de « Ex Machina » complètement entêtante.
High Life est bien évidemment remarquable pour sa liste d’invités prestigieux, à commencer par le collectif local Jungle By Night qui unit leurs forces avec l’incroyable « Call Of The Wild » ou encore le guitariste londonien Tom Misch qui vient rajouter son soupçon de groove familier sur « Yes, No, Maybe » et le revenant Seven Davis Jr. qui nous ambiance sur « Flavourism ». On appréciera encore plus les hymnes plus audacieux comme « Cut U Loose » prouvant à quel point Detroit Swindle sait être polyvalent comme bon lui semble et ce second disque ira rajouter une plus-value à leur discographie.
Note: 7.5/10