Cut Worms – Hollow Ground

Parmi les dernières signatures du toujours aussi prolifique label Jagjaguwar, on peut citer Cut Worms pour laquelle je m’y attarde que maintenant. Il s’agit du projet musical du jeune auteur-compositeur-interprète et musicien venu de Brooklyn nommé Max Clarke qui est baigné dans les années 1960 comme l’atteste son premier album intitulé Hollow Ground.

Composé de dix morceaux, Cut Worms aura de quoi rivaliser avec Jacco Gardner et sa pop baroque résolument vintage et doucement psychédélique. Il n’y a qu’à juger les écoutes de l’introduction nommée « How It Can Be » pour s’en apercevoir sans oublier les arrangements martiennes des titres comme « Don’t Want To Say Good-bye » et la version retravaillée de « It Won’t Be Too Long ». On peut bien sûr compter sur la patte de Jonathan Rado de Foxygen à la production qui se fait ressentir sur des ritournelles rétro de « Till Tomorrow Goes Away » et de « Hanging Your Picture To Dry ».

Entre son interprétation rappelant quelque peu Bob Dylan des débuts et ses compositions sentant bon les virées nocturnes et lunaires, il n’y a qu’un pas chez Cut Worms. On peut aussi bien taper du pied sur « Think I Might Be In Love » et sur « Cash For Gold » que de planer à l’écoute de la romantique conclusion qu’est « Mad About You » prouvant que le natif de Brooklyn réussit plutôt bien dans son registre bedroom-pop aux allures 60’s. Hollow Ground est une plutôt bonne entrée en matière, une bonne bouffée d’air frais dans ce milieu bien concentré.

Note: 7.5/10

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