Anteros – When We Land

Depuis maintenant cinq années, le quatuor londonien Anteros creusait le sillon au fur et à mesure à coup d’EPs et de singles prometteurs dont le dernier en date se nommait Drunk (chroniqué ici). Le groupe mené par la pétillante Laura Hayden au chant se sentait à cheval entre dream-pop et indie rock sans oublier les influences dignes de No Doubt et de Blur. Cette année, l’heure est finalement venue pour un premier album et l’atterrissage est confirmée avec ce When We Land.

Composé de 11 titres, Anteros a décidé de distiller plusieurs influences pour en faire un mélange explosif. Non seulement, on retrouve les accents dream-pop des débuts mais il n’est pas rare de croiser d’autres sonorités venues d’ailleurs. Et c’est dès l’introductif « Call Your Mother » que l’on se rend compte que les londoniens sont là pour délivrer des titres fédérateurs aux messages puissants véhiculés avec aisance. On croise des territoires disco dignes de Blondie sur « Wrong Side » et « Fool Moon » ou plus soulful sur « Ring Ring » sans aucun souci.

Malgré sa diversité des genres, rien n’empêche pour Anteros de livrer sa recette basique mais efficace: riffs catchy, couplets soft et refrains rentre-dedans. Cela se montre parfaitement sur « Honey », « Afterglow » ou bien même « Breakfast ». Il arrive parfois de calmer leurs ardeurs comme sur le doucement mélancolique « Ordinary Girl » montrant une prestation vocale des plus inimitables de Laura Hayden. Il en faut de tout pour faire un monde et Anteros a plutôt son atterrissage sur le paysage indie britannique.

Note: 7/10