Ork – Electric Reveries

Souvenez-vous en 2017 lorsque Ork avait débarqué avec leur premier album Orknest (chroniqué ici). Le duo strasbourgeois composé d’Olivier Maurel (vibraphone, claviers) et de Samuel Klein (batterie) est sorti des sentiers battus avec leur électro-jazz cinématographique où le vibraphone était au centre de l’attention. Deux ans plus tard, ils présentent leur successeur nommé Electric Reveries.

Une fois de plus, Ork nous entraîne dans leur univers toujours aussi onirique où une fois de plus la batterie et le vibraphone sont en parfaite harmonie. Electric Reveries nous plonge dans les songes les plus profonds du personnage tant on plonge dans ses souvenirs et son imaginaire avec ces dix compositions comme l’introductif « Plane » mais encore « Dinner For One », « Electricity (Asakusa Electric Bath) » et « Plume ».

Hypnotique, immersif, fantasmagorique: tels sont les qualificatifs pour parler de ce Electric Reveries. Afin de bien plonger dans la psychologie du personnage imaginaire, Ork emploie des alternatives musicales, à savoir des samples de voix parfois triturées, des mélodies redondantes, des rythmes en tous genres, de pédales d’effets et de samples pour donner naissance à des titres intenses comme « Integrate », « Eye On » en passant par « La Valse des Grands Enfants ». Le second opus du duo strasbourgeois est une sacrée machine humaine qui est le miroir de la densité de nos âmes.

Note: 7.5/10