En 2017, Laurel Halo avait remporté tous les suffrages avec son album intitulé Dust (pour rappel, chroniqué ici). Bien qu’étrange, ce disque avait propulsé la musicienne américaine dans le rang des plus grandes sur la scène électronique expérimentale du moment. Toujours aussi productive, elle ne compte pas chômer, la preuve avec son nouvel EP intitulé Raw Silk Uncut Wood.
Composé de six nouveaux titres, Laurel Halo abandonne le dancefloor avant-gardiste pour des ambiances plus méditatives et éthérées. Raw Silk Uncut Wood se veut inspiré de la bande-originale du long-métrage nommé Tao Te Ching par Metahaven et d’Ursula Le Guin. Il en résulte un EP instrumental où on se laisse emporter par cette ambiance cinématique aux sonorités venues d’ailleurs avec quelques passages au violoncelle et aux percussions pour rajouter une couleur plus organique.
Passée l’introduction de 10 minutes, Laurel Halo nous plonge dans une atmosphère fantastique mais apaisée. Que ce soit sur « Mercury », « Quietude » ou bien même sur « The Sick Mind », on arrive à palper ces sonorités bien abstraites avant de repartir de plus belle pour une conclusion de 10 minutes intitulée « Nahbarkeit ». Raw Silk Uncut Wood voit à nouveau la musicienne américaine multiplier ses talents à l’infini prouvant qu’elle ne reste pas cantonnée à un seul genre.
Note: 7.5/10