Avant toute chose, je permets de signaler que j’ai découvert Mattiel que tardivement à cause de vous savez quoi. Mais fort heureusement pour moi, celle qui fut plebiscitée par Jack White et The Growlers a prévu de ne pas en rester là. Car après un premier album, voilà qu’elle remet une couche avec un second opus intitulé Satis Factory.
Une fois de plus, la native d’Atlanta compte faire parler ses influences blues-rock et ses allures 60’s. Ainsi, Satis Factory se veut plus combatif et tranchant et c’est en écoutant des morceaux bien racés comme « Til The Moment Of Deat » qui ouvre les hostilités mais encore « Rescue You » et « Food For Thought » montrant une Mattiel plus à l’offensive. Que de bonnes surprises en perspective comme ce refrain chanté en français de « Je ne me connais pas » ou bien son ascension vers la gloire et son éternelle reconnaissance envers Jack White sur le festif « Keep The Change » donnant envie de savoir un peu plus sur elle.
Avec ce cocktail explosif entre rock’n’roll, soul rétro, blues, Americana et quelques allures surf pour relever le tout, Satis Factory sonne comme un bon produit digne des années 1960 avec un soupçon de modernité. Il n’y a qu’à juger les écoutes des jouissifs « Millionaire », « Populonia » et autres « Berlin Weekend » pour s’en rendre compte du génie de notre hôtesse. Ce second opus est une véritable machine à tubes comme l’atteste « Blisters » et « Heck Fire » où elle passe à la vitesse supérieure avec toujours d’entrain et de détermination pour incarner le futur du rock’n’roll vintage au féminin.
Note: 7.5/10