Direction les Pays-Bas pour partir à la découverte d’un des groupes les plus prometteurs en matière d’indie rock. Après le quintet EUT qui a fait des émois l’année dernière, voici venir le quatuor Lewsberg qui a de quoi ravir les nostalgiques des années 1990. J’en veux pour preuve leur premier album paru l’an dernier là-bas et en début d’année dans nos contrées.
Les influences musicales de Lewsberg sont aussi simples. Entre Pavement, Parquet Courts et Velvet Underground, le groupe originaire de Rotterdam ne fait pas dans la dentelle dans ces neuf titres. Il suffit d’entendre des morceaux bien incisifs à l’image de l’introduction nommée « Vaan » qui a de quoi rappeler « Sunday Morning » mais encore « Terrible » et autres « Chances » pour s’en rendre compte.
Tout au long de ce premier album, Lewsberg nous entraîne dans une excursion dans leur ville natale où ils soulèvent un tas de questions existentielles. Avec leur college rock catchy qui habille les titres vomme « Non-Fiction Writer » et « Edith », le quatuor fascine et arrive à entrer son auditeur dans leur intimité respective. On peut en dire autant d’autres titres comme les allures de Neil Young sur « Carried Away » et autres plus Sonic Youth de la conclusion « Vivar’s Cross Pt. 2 ». Ces neuf morceaux que composent ce premier album est un manifesto de la part d’un petit groupe qui deviendra grand dans un avenir proche.
Note: 7.5/10