Alex Ebert reste la tête pensante d’Edward Sharpe and The Magnetic Zeros quoi qu’on en dise. Le groupe n’avait pas donné signe de vie depuis 2016 et leur album Persona (chroniqué ici) tandis que notre hôte n’avait pas publié de disque solo depuis son élégant Alexandr. Le voici de retour sous son vrai nom avec son audacieux I vs I.
Pourquoi audacieux ? Tout simplement parce qu’Alex Ebert a décidé de s’éloigner de l’univers musical d’Edward Sharpe and The Magnetic Zeros pour lorgner vers quelque chose de plus expérimental. Et cela se ressent à travers des morceaux aussi bien synthétiques qu’organiques comme « To The Days » qui ouvre les hostilités mais également « Automatic Youth » et « Miles Away » où notre hôte imagine toute la complexité de l’être humain sur tous les niveaux.
Inspiré par Ima Robot pour ce côté sci-fi qui se dégage, Alex Ebert pousse la réflexion un peu plus loin sur les sentiments d’un humain qui peuvent se déclencher de temps à autre. Lorsque des titres à l’image de « Hands Up », « Stronger » sans oublier « Gold » surgissent, on se laisse emporter par un torrent d’émotions sans oublier « King Killer » et « Alex Meets The Night » qui valent leur pesant d’or. I vs I est un parfait témoignage humaniste où le leader d’Edward Sharpe & The Magnetic Zeros se réinvente à l’occasion.
Note: 7.5/10