Ceci est une rencontre entre les États-Unis et la Nouvelle-Zélande qui se prépare. Je ne parle pas de rugby mais de musique avec Hamerkop qui est un superduo composé d’Annabel Alpers du groupe Bachelorette et d’Adam Cooke qui fut batteur et officiait auprès des grands groupes indie rock de Baltimore (Wye Oak, Beach House, Future Islands…). À eux deux, ils présentent leur premier disque intitulé Remote.
Très vite, Hamerkop arrive à concilier synthpop et folk psychédélique pour en faire un mélange original. C’est avec dix compositions que le duo arrive à nous entraîner dans des recoins venus d’ailleurs tels que « Egg », « We Can Wing » et « The Splendour That Was Rome » qui tissent un lien entre krautrock et musique psychédélique. Le tandem Annabel Alpers/Adam Cooke sait entraîner son auditoire dans un univers parallèle.
Remote reste remarquable en la matière tant il apporte une ambiance à la fois mystérieuse et contemplative. Il y a de quoi penser à du Beach House par moments avec « Deadwood » ou à du Clear Horizon avec « Mourning Bells » et « Lull » au niveau des textures et des sonorités enchanteresses nous laissant en suspens. Mention spéciale à l’hypnotique « Polisher » où guitares et violons ne forment plus qu’un ou à « T I N Y » unique en son genre. Ce sont des titres qui traduisent toute l’originalité de Hamerkop avec un premier disque nous invitant à lâcher prise.
Note: 8.5/10