Souvenez-vous il y a peu de temps, nous avions mis en lumière un talent brut nommé Clémentine March ici. La musicienne avait publié un EP nommé Les étoiles à ma porte et s’est faite une place sur la scène indie underground en tournant auprès des plus grands comme Rozi Plain, Bamboo ou encore Dana Gavanski. Suite à cela, la française présente enfin son premier album Le Continent.
Disponible sur le label Lost Map Records, Clémentine March reprend là où elle s’est arrêtée avec ses compositions à mi-chemin entre indie rock et bedroom-pop à la française. On parvient à rentrer définitivement dans son univers si attachant avec des morceaux sautillants tels que « Une Bougie » en guise d’introduction sans oublier « Demi-Soupir » et « Abribus » qui démarrent les hostilités comme bon lui semble.
Se voulant être un chaînon manquant entre Stereolab et Frànçois & The Atlas Mountains avec une versatilité digne d’une Michelle Blades, Clémentine March ne laissera personne indifférent, c’est un fait. Que ce soit sur des titres entraînants et riches en poésie tels que « Elixir », « Sous Ta Peau » ainsi que « Les Naufragés », la musicienne française basée à Londres à la voix si caractéristique possède plus d’un tour dans sa poche. On la verra arpenter des chemins anglo-saxons sur « Late In The Evening » ou s’acoquiner avec une autre perle de la musique qu’est Sofia Bolt sur « Le Mont Olympe » pour un duo d’exception avant de repartir sur de bonnes bases avec « Température » et le final qu’est « Sans Visage ».
Avec son premier album, Clémentine March remplit le contrat avec brio. Avec sa pop sautillante et poétique, l’ex-bassiste de Julien Gasc saura nous étonner en treize morceaux riches en surprises.
Note: 8/10