EXTRAA – Baked

Il y a moins d’un mois, j’avais assisté au concert de The Big Moon au Point Éphémère. Et ceux qui me suivent sur Insta savent à quel point j’étais saucé de voir que le groupe a pris une de mes photos affichée sur leur Insta. Je m’en souviens de la première partie qu’était Extraa. Et de suite, le groupe français avait mis tout le monde d’accord, à un tel point que leur premier album était vivement attendu pour ce printemps. Voici ainsi venir leur disque nommé Baked.

Avec l’aide précieuse du nouveau génie actuel Alexis Fugain de Biche à la production, Extraa convoque l’âge d’or de la pop des années 1970 avec ces sonorités volontairement léchées. Avec ces notes menés au Mellotron ou au Wurlitzer, le groupe français impressionne pour ce côté rétro qui leur sied à merveille sur « A Flower and A Man » en guise d’introduction mais également « Anymore » et « Turn On The Light ».

Donc oui, n’ayons pas peur des mots, Extraa frise l’élégance sur ce Baked. Il n’y a qu’à juger les failles spatio-temporelles ravissantes de « In Or Out » et « Bad Dreams » légèrement sautillants pour s’en rendre compte du charme infaillible du quatuor français. Alternant morceaux dansants et autres plus cotonneux, le groupe arrive à nous mener cinq à six décennies antérieures où le Swinging London battait son plein avec « Rainy Rainbow » et « Darling Valentine » synthétisant avec brio ce premier album harmonieux et chaleureux. À ne pas passer à côté.

Note: 8/10