En 2017, un groupe avait marqué son territoire avec leur album nommé A Quality of Mercy qui ne fut jamais chroniqué dans nos colonnes. Il s’agissait du quatuor australien RVG qui rendait hommage à l’âge d’or de la jangle-pop des années 1980 et continue de ce pas avec leur successeur qu’est Feral.
Le groupe mené par la voix androgyne et puissante de Romy Vager passe la seconde avec des titres puisant toujours leur inspiration dans les décennies antérieures. Feral débute avec des morceaux efficaces et mélodiques que sont « Alexandra » qui débute la cérémonie sur les chapeaux de roue mais également « Christian Neurosurgeon » et « Little Sharkie and the White Pointer Sisters ». Entre l’efficacité mélodique de The Go-Betweens et les rythmiques hantées de The Smiths, il n’y a qu’un pas et les australiens le franchissent avec brio.
Le second disque de RVG est également notable pour l’alchimie du groupe qui reste indéniable. Romy Vager donne de sa personne sur « Asteroid », « Help Somebody » et « I Used To Love You » tandis que le reste du groupe sait alterner moments haletants et d’autres plus somptueux. Avec d’autres morceaux insaisissables à l’image de « Prima Donna » et « The Baby & The Bottle », le quatuor de Melbourne a passé l’épreuve du second disque les doigts dans le nez prouvant que la jangle-pop a encore de beaux jours devant elle. Et c’est en comptant sur les compositions intrépides de RVG.
Note: 8/10