L’influence de groupes tels que BADBADNOTGOOD ou encore Khruangbin aura été très importante sur la scène musicale. On pense notamment à Bastien Keb qui est un mystérieux musicien multi-instrumentiste, producteur et arrangeur qui semble avoir été bercé par les musiques de ces groupes et on en veut pour preuve son nouveau disque du nom de The Killing of Eugene Peeps.
Composé de dix-huit titres, Bastien Keb nous présente une bande-son imaginaire où le mystère et la nostalgie sont prépondérants. Et il y a de quoi penser à Leon Michels ou à The Impressions sur ces sonorités à mi-chemin entre soul, funk, jazz et pop psychédélique qui habillent des morceaux si immersifs allant de « Lucky (Oldest Grave) » à « The Trains Don’t Keep Me Up Now » en passant par les instrumentaux hypnotiques de « Rabbit Hole », « Theme For An Old Man » et de « All That Love In Your Heart ».
On y décèle également des saveurs éthio-jazz sur « Street Clams » ou d’autres plus hip-hop avec l’organique « Paprika » en compagnie du rappeur Cappo prouvant cette versatilité de notre producteur. Avec ces instrumentations cinématographiques et ces couches analogiques superposées qui priment, The Killing of Eugene Keeps saura nous emmener très loin avec cette bande-son imaginaire et doucement psychédélique montrant que Bastien Keb possède un talent indéniable.
Note: 8/10