Cela faisait un petit bout de temps que nous n’avions pas eu de nouvelles de XIXA. En effet, le groupe d’Arizona n’avait pas publié de disque depuis leur Bloodline (chroniqué ici) qui nous avait fait voyager dans les quatre coins du globe en musique. Et bien trêve d’impatiene car les voici de retour avec leur successeur tant attendu du nom de Genesis.
Ce qui a fait l’originalité de XIXA, c’est cette capacité de distiller de multiples influences. S’inscrivant dans une base rock psychédélique avec des titres ensoleillés et mystiques tels que « Land Where We Lie » qui plante le décor de ce Genesis mais aussi « Genesis of Gaea » et « Soma ». Mais très vite, les sonorités world prendront très vite le terrain afin de bien nous désorienter.
On y croisera des sonorités blues touareg sur « Eve of Angels » ou tex-mex sur « Eclipse » qui auront de quoi rappeler les sonorités dignes de Calexico. XIXA laisse cours à sa créativité en incorporant des sonorités du monde afin de nous offrir une musique métissée et psychédélique comme « Velveteen », « May They Call Us Home » ou bien également « Nights of Plutonian Shore » où se mêlent cumbia colombienne, chicha péruvienne, blues touareg aride et desert-rock aux allures western spaghetti. Le pic est atteint sur le dernier morceau nommé « Feast of Ascension » où XIXA nous entraîne dans un oasis désert mystique qui donne envie d’y rester pendant longtemps d’ailleurs.
Note: 8/10