L’année dernière, Woods avait fait un retour magistral avec leur album Strange To Explain (chroniqué ici) qui avait quelque peu ensoleillé notre printemps confiné. Les new-yorkais qui avaient collaboré avec le regretté David Berman étaient de nouveau requinqués et partis pour durer. Cette année, du nouveau surgit sur la planète Woods, à savoir un side-project pour le moins incongru du nom de Painted Shrines.
Derrière ce projet se cachent donc Jeremy Earl, leader du groupe et un vétéran du psych-folk qui est Glenn Davidson qui a officié auprès de Skygreen Leopards entre autres. Et à deux, ils allient leurs forces respectives en proposant un voyage psychédélique hors du commun à son auditoire en 11 morceaux et en 28 minutes de musique avec leur premier album du nom de Heaven and Holy. Débutant avec « Saturates The Eye » qui rappelle Woods à leur apogée dix ans plus tôt, le superduo nous met à l’aise avec ces arrangements analogiques et psychédéliques tout comme « Gone » et les accents post-punk de « Not So Bad ».
Painted Shrines ira faire un croisement entre The Byrds et The Stone Roses mais avec une pointe d’originalité psychédélique pour relever le tout. On en veut pour preuve des instrumentaux qui possèdent des relents 80’s tels que « Panoramic », « Coast » ou le plus étrange « Fool » tandis qu’ils n’hésitent pas à faire un détour shoegaze sur « Soft Wasp ». Quoi qu’il en soit, Jeremy Earl et Glenn Davidson expérimentent sans oublier ce côté insouciant et divertissant avec « The Bzc » et « Moon Will Rise » montrant que leur alchimie leur permet d’atteindre des sommets lorsqu’il s’agit de sortir de leurs zones de confort respectives.
Note: 8/10
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