Nanny – Can’t Remember, Can’t Forget

Venu tout droit de Northampton, dans le Massachusetts, Nanny a mis toute la presse spé américaine de court avec leur premier EP Nowhere à la fin de l’été 2017. Suite à cela, le quatuor de power-pop mené par la chanteuse et guitariste Hannah Mills a préféré s’absenter pour mieux frapper une seconde fois avec leur premier long-format du nom de Can’t Remember, Can’t Forget.

Comme 99% de la concurrence, Nanny ira puiser sa force dans des influences power-pop et pop-punk des plus contemporaines. Cela s’entend parfaitement avec des titres survitaminés tels que l’entrée en matière nommée « Friday, bb » mais également « Rotary » et « Elka Park » où les riffs grungy se mêlent parfaitement à la section rythmique pour la moins redoutable.

Can’t Remember, Can’t Forget ira mettre en lumière les différents traumatismes personnels du quatuor qui ne cherche qu’à s’évader de leur quotidien oppressant. Hannah Mills en a bien bavé à en juger ses textes bien personnels sous fond de burn-out que sont notamment « Kill Your Captors » et « Speechless » entre autres montrant Nanny au top de leur forme. Ce premier disque du quatuor de Northampton qui compte également dans ses rangs des brûlots efficaces tels que « 8am » et « Trivia Night » confirme tout leur potentiel ainsi que leur alchimie indéniable sur ces dix compositions les montrant à la recherche d’une paix intérieure qui semble inatteignable.

Note: 8/10