Depuis quelques années, park hye jin ne fait que monter sur la scène electronica. A l’heure où d’autres concurrentes comme Yaeji, Lushloss ou encore Peggy Gou dominent encore plus l’espace, notre hôtesse continue de nous étonner avec sa singularité musicale. Après nous avoir offert une poignée d’EPs l’ayant valu une signature chez Ninja Tune, elle présente son premier long-format du nom de Before I Die.
Tout ce que park hye jin a appris et maîtrisé sur ses EPs précédents afin de nous offrir un melting-pot musical enivrant qui lui a permis de définir son univers si majestueux. A travers ces quinze morceaux, la DJ et productrice coréenne nous envoûte avec sa voix fluette alternant l’anglais et le coréen, le chant et le rap qui survole ses propres productions à la fois éthérées et rythmées telles que « Let’s Sing Let’s Dance » qui ouvre le bal mais encore « I Need You » et « Good Morning Good Night ». Témoignant d’une insouciance insoupçonnée et d’un flegme irrésistible, park hye jin reste sur ses acquis à travers ce premier disque qui mêle dream-pop, hip-hop, deep house et trap minimal.
Before I Die fourmille de bonnes idées où elle joue les femmes fatales sans être slutty comme « Can I Get Your Number » ou bien encore « Whatchu Doin Later » et « Sex With Me (DEFG) » qui, elle, est une suite à « ABC » faisant monter la température. L’ambiance à la fois moite et irrésistible de ce premier disque hypnotique continue de prendre de l’ampleur avec « Never Die » et « Hey, Hey, Hey » la montrant à l’aise dans les terrains downtempo avant de s’achever sur la conclusion trap aquatique nommée « i jus wanna be happy » aux beats percutants. Avec Before I Die, park hye jin est de nouveau à l’aise dans son univers et en avance sur la concurrence plus que concentrée et sa légende n’est pas prête de mourir.
Note: 8.5/10