The Killers – Pressure Machine

L’année dernière, The Killers avait fait son retour flamboyant nommé Imploding The Mirage (chroniqué ici). Le légendaire groupe mené par Brandon Flowers avait de nouveau tutoyé les sommets mais n’a pas encore dit son dernier mot. Un an plus tard, ils récidivent en passant de l’autre côté avec Pressure Machine.

Ici, The Killers opte pour des influences plus Americana et heartland rock tant on va s’intéresser au passé du groupe. Pour ce faire, ils auront recours aux services de Jonathan Rado et de Shawn Everett aux manettes pour que Brandon Flowers puisse raconter son enfance dans le Nephi, dans l’Utah. Et le ton est donné avec les morceaux introspectifs tels que « West Hills » donnant le ton au disque tout comme « Terrible Thing » et « Cody ».

Pressure Machine n’ira ni conquérir les charts ni les radios FM pour le coup, tant cet aspect plus personnel ira nous interpeller. Et le côté personnel un brin emo, Brandon Flowers et sa clique savent si bien l’exprimer. Donc ce n’est pas un hasard si ils convient la superstar Phoebe Bridgers sur « Runaway Horses » qui est bien pressenti pour être un hymne rien que pour sa présence. Pour le reste, The Killers nous enivre et sait maîtriser ce disque conceptuel tout au long avec « In Another Life » et « Desperate Things » avec des touches de clavier discrets mais enivrants. Après un « The Getting By », le groupe de Nevada montre qu’ils ont encore des ressources avec ce nouveau disque si attachant.

Note: 7.5/10