Beaucoup d’entre nous connaissent Julia Daigle comme étant la moitié du duo Paupière. Mais la musicienne francophone a décidé d’élargir son spectre sonore en solo, surtout avec l’arrivée de son album intitulé Un singe sur l’épaule.
Elle pourra compter sur l’aide de Dominic Vanchesteing pour peaufiner ce projet musical ambitieux et visionnaire. Mais en fin de compte, Julia Daigle exprime à fond sa personnalité et ses ambitions musicales sur ces neuf compositions qui possèdent des airs d’opéra musical. On sent que les années 1970 auront eu un impact tant les aspirations psychédéliques et astrales se ressentent sur « L’étoile de l’aube » qui ouvre le bal mais également sur « Echo » et « Nanette » où le spectre de Gainsbourg n’est pas lointain.
Un singe sur l’épaule ira jeter un regard détaché sur les relations complexes entre les gens avec des morceaux théâtraux tels que « Le Psaltérion » et « Usage domestique » rappelant Kate Bush dans l’âme. Avec des arrangements peaufinés et langoureuses ainsi qu’une interprétation céleste et étoilée, Julia Daigle touchera sa cible avec « Cinq ou neuf » ou la conclusion majestueuse de six minutes qu’est « Chapelle ardente » faisant ce disque si exceptionnel et si ambitieux.
Note: 7.5/10