Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas des nouvelles d’OVLOV. Le groupe le plus prometteur de Chicago mené par Steve Hartlett n’avait pas donné signe de vie depuis leur fédérateur TRU paru en 2018 (chroniqué ici). Leur indie rock fuzzy et noisy commençait à nous manquer mais trêve de patience car les voici de retour avec leur successeur intitulé buds.
Et c’est dire que les riffs fuzzy et leur section rythmique salvatrice manquaient à chacun d’entre nous, sauf qu’OVLOV nous emmènent vers des contrées plus mélodiques et plus émouvantes. Ce n’est pas encore le cas pour les titres car les déflagrations soniques remarquables tels que l’introduction nommée « Baby Shea » courte mais efficace se font entendre avant de laisser place à des accords plus jangly sur « The Wishing Well » pour le moins onirique.
Bien que les distorsions fuzzy restent toujours aussi présentes, OVLOV opte quelque peu pour la force tranquille. C’est notamment le cas pour « Eat More » ou bien également « Land of Steve-O » aux terrains du post-punk et « Cheer Up, Chihiro! » où l’on mesure le sens du songwriting de Steve Hartlett. Sur buds qui s’achève avec l’apaisé « Feel The Pain », OVLOV réussit ce virage plus mélodique sans aliéner sa fanbase adepte de distorsions fuzzy.
Note: 8.5/10