Neil Frances a réussi à se démarquer de la norme avec leur premier EP nommé Took A While paru en 2018. Le duo américano-australien composé de Jordan Felley et de Marc Gilfry a pu se faire une place en tournant aux côtés d’Unknown Mortal Orchestra et de Jungle afin de susciter un peu plus l’engouement autour d’eux. En ce début d’année, les voici de retour avec l’arrivée de leur premier long-format nommé There Is No Neil Frances.
Très vite, Neil Frances ira se poser comme étant de sérieux concurrents à Klyne (vous vous souvenez d’eux ?). A travers ces quatorze titres, le duo nous offre un bon condensé d’électro-pop funky avec un sens du rythme infaillible totalement palpable sur « Little Heartbeat » qui ouvre ce disque avant de récidiver avec les grooves efficaces de « I Just Want You To », « Be Free » et de « Thump Thumping From A Distance ». Tout en racontant l’histoire d’un insecte aspirant à trouver sa place dans un paysage de rêve utopique, le groupe saura nous mettre en haleine tout au long.
C’est avec des titres tels que « It’s Like A Dream » ou bien encore « Dancing » et « In The Starlight » que Neil Frances saura nous charmer tant l’énergie et le sens de la mélodie sont énormément contagieux. On y décèle même un sample de Bobby Caldwell (que feu J Dilla a utilisé pour le fameux « The Light » de Common) sur l’impeccable « Every Day With You » avant que les invités de prestige tels que Benny Sings sur « Where I Become Someone » et GRAE sur le suave « Finding Rhythm ». Le duo américano-australien est au top de sa forme et ce jusqu’à la fin avec « We’re Falling Up » et « Like Electric Blue Angels » qui synthétiseront ce There Is No Neil Frances bien percutant.
Note: 8/10