Glass Museum – Reflet

Souvenez-vous lorsque Glass Museum avait envoûté son petit monde avec leur prédécesseur nommé Reykjavik (chroniqué ici). Ce qui a fait la force du duo électro-jazz belge est cette capacité d’allier ces extrêmes musicaux afin de nous emmener au lointain, et c’est ce qui fera également ce nouvel album qui se nomme Reflet.

Avec ces huit nouvelles compositions, le duo continue de réunir l’électronique et l’organique. On ferme les yeux et on se laisse emporter par ces ambiances cinématographiques qui nous envoûtent, que ce soit sur l’entrée en matière nommée « Caillebotis » où Antoine Flipo (piano) et Martin Grégoire (batterie) font preuve d’inventivité. Le jazz et l’électronique font une fois de plus écho avec des relents néo-classiques peu déplaisants notamment sur « Shiitake » ou bien sur « Ellipse » pour les moins immersifs.

Glass Museum récidive avec des trouvailles quelque peu expérimentales telles que « Swimming Trees » et « Auburn » où les fantômes de Gogo Penguin et de Jon Hopkins refont surface sans jamais faire de l’ombre. Reflet traduit le processus créatif du duo belge qui n’en finit pas de nous impressionner avec « Opal Sequences » et « Kendama » en guise de final totalement inouï. On a hâte des prochaines expérimentations du duo électro-jazz le plus en vogue de ces dernières années.

Note: 7/10