Working Men’s Club – Fear Fear

On s’était pris une sacrée grosse claque en compagnie de Working Men’s Club ainsi que de leur premier album paru à l’automne 2020 (chroniqué ici). Le quintet britannique a réussi à sortir de la norme avec leur mélange entre post-punk et rave qui a fait fureur, à défaut de ne pas profiter des concerts à ce moment-là. Cette année, ils passent la seconde avec Fear Fear.

Dès les premières notes de « 19 », on entre en terrains connus avec Working Men’s Club. Sauf qu’ici, le groupe originaire de Todmorden appuie encore plus sur les sonorités plus électroniques et cela s’entend avec ses gimmicks plus synthétiques et plus racés que l’on entend sur « Widow » et « Ploys ».

Et même si Working Men’s Club emprunte des chemins plus rave (« Cut » et « Rapture ») ou plus éthérées (« 19 », « Circumference »), le quintet mené par Sidney Minsk-Sergeant n’oublie pas ce côté tête brûlée et flamboyant qui a fait leur renommée sur leur premier album. On retrouve des éclats sur des influences plus acid house aux boucles hypnotiques et ensorcelants sur « Rapture » et « Heart Attack » qui valent leur pesant d’or avant le dernier assaut final qu’est « The Last One ». Working Men’s Club continue de sortir de la norme avec Fear Fear qui incite à se ruer sur le dancefloor tout en faisant parler leur ferveur et leur inventivité sans faille.

Note: 8/10