Triathalon n’est pas un nom que l’on ressort quand on évoque la scène musicale new-yorkaise mais a le mérite d’être aussi prolifique. Le trio de bedroom-pop psychédélique avait fait leurs débuts en 2014 avec un premier album Lo-Tide qui aurait mérité un meilleur accueil. Cela ne les empêche pas d’être productifs durant ces années et alors que la saison estivale s’approche de la fin, ils reviennent en grâce avec leur nouveau disque intitulé Spin.
On retrouve ainsi tout ce qui a fait la renommée de Triathalon jusqu’ici, à savoir un subtil mélange de bedroom-pop, de pop psychédélique quelque peu rêveuse et d’indie rock quelque peu groovy. Le trio new-yorkais appelle au luxe, au calme et à la volupté avec des titres envoûtants et aériens tels que la bien-nommée « Dreams » avant de se laisser entraîner par « Time » et « Floating In Love » absolument rêveurs.
Spin montrera Triathalon à la croisée de nombreuses influences allant d’Alex G à Frank Ocean. Et c’est à travers des morceaux étrangement soulful à l’image de « Die », « Spin » et de « Running » que le groupe prolonge la rêverie à bon escient avant de s’aventurer vers les accents jungle de « Infinity Mirror » qui semblent échapper du dernier EP de Bonnie Banane.
Avec Triathalon, on passe du coq à l’âne en allant des moments groovy de « Dumb » et de « Good Morning » vers des passages hybrides dont la conclusion nommée « Infinity » aux dernières secondes plus drum’n’bass. Malgré ces moments décousus, le trio new-yorkais saura nous enivrer comme personne à l’image de leur fascinante discographie.
Note: 8/10