Depuis que Whitney était sorti des sentiers battus avec leur désormais culte album Light Upon The Lake en 2016 (chroniqué ici), ils ont réussi à accrocher le public avec leur musique si humaine et aérienne. Et même si leur successeur nommé Forever Turned Around n’a pas rencontré le même succès trois années plus tard (chroniqué ici), ils ont su rester constant dans leur son si riche et chaleureux. Mais tout ceci va changer avec leur successeur intitulé Spark.
Les 2/3 de Smith Westerns décident de sortir de leur registre habituel et ce dès les premières notes de « Nothing Remains ». Julian Ehrlich et Max Kakacek ajouteront des touches plus synthétiques sur des morceaux un brin plus pop qu’à l’accoutumée tels que « Back Then », « Blue » aux inspirations yacht-pop cuivrées ou encore « Real Love » s’éloignant de leur psych-folk soulful et rétro qui avaient fait leur renommée d’antan.
Ceci dit, l’interprétation de haute volée de Julian Ehrlich émeut toujours autant notamment sur la magnifique ballade nocturne soulful nommée « Twirl ». Il n’empêche que le virage pop emprunté par Whitney ne laissera personne indifférent avec le rythmé « Memory » avec son riff de guitare fuzzy et smooth ou encore « Never Crossed My Mind » et « Terminal ».
Même si la chaleur des débuts s’estompe tout au long de Spark, on saluera tout de même la prise de risque du duo de Chicago qui signe une sorte de rédemption après tant d’années difficiles aggravées par le confinement et un quotidien totalement bouleversé.
Note: 7.5/10