Chaque année son lot de révélations indie rock. Et on s’arrête à Brooklyn, notre endroit préféré de ce site, pour partir à la rencontre d’une jeune musicienne répondant au nom de Shalom. D’origine sud-africaine, elle fera parler son univers post-adolescent et pétillant avec l’arrivée de son premier album événement du nom de Sublimation.
Les influences musicales ont beau être évidentes (Indigo de Souza, Lucy Dacus, Sharon van Etten…) mais cela n’empêche pas pour Shalom de faire parler son originalité. Sublimation est l’occasion rêvée pour notre musicienne de nous inviter dans son jardin secret dès le début avec « Narcissist » où elle se raconte entre chagrin d’amour, traumas et envies d’évasion. Elle enfoncera le clou à travers des morceaux incisifs tels que « Happenstance », « Whole Life » et autres « Concrete ».
Alors que j’attendais bêtement à ce que Soccer Mommy débarque sur le morceau du même nom bien électrique, Shalom compte nous surprendre de bout en bout. On en veut pour preuve « Did It To Myself » rappelant du Janet Jackson par moments ou avec « Bodies » traitant de son anxiété suite au rapport à son propre cours sans oublier les allures trap de « Mine First ». Sublimation est un excellent document musical où la musicienne de Brooklyn élargit ses horizons avec « Train Station » et « Lighter » avant d’atteindre des sommets sur « Live Through This » et sur « End In Sight » en guise de clôture triomphale. Pour les amateurs d’indie pop, ruez-vous dessus les yeux fermés.
Note: 8.5/10