Avant la fin du monde, Georgia avait mis le monde d’accord avec son prédécesseur nommé Seeking Thrills (chroniqué ici). On avait découvert ainsi une musicienne affranchie de toutes expérimentations pour aller puiser vers le dancefloor pour un résultat plutôt satisfaisant. Ce n’est pas un hasard si elle enfonce le clou avec son successeur intitulé Euphoric.
Pour cette nouvelle aventure musicale, Georgia met enfin les pieds dans le plat. C’est en s’entourant du fameux, du populaire Rostam Batmanglij que je ne présente plus qui officie aux manettes de ce Euphoric qui se veut donc coloré. Et c’est dire qu’on est en plein dedans dès les premières notes de « It’s Euphoric » qui porte bien son nom où les expérimentations sont définitivement mises au placard pour entraîner son auditoire sur le dancefloor.
Faisant le grand écart entre les années 1980 et 1990 sans tomber dans le suranné, Georgia semble se complaire dans ces influences dance-pop groovy. L’optimisme prime abord que ce soit sur « Give It Up For Your Love » qui suit mais également sur les vivifiants « Some Things You’ll Never Know » et « All Night » où la britannique rayonne par son interprétation procurant d’innombrables frissons sans compter cette production exubérante qui l’accompagne.
Euphoric étonne pour son homogénéité qui fait fureur sur le fiévreux « Keep On » avant de nous toucher par cette sensibilité hors normes qui se dégage sur « The Dream » et sur la mélancolique ballade de conclusion nommée « So What ». Une preuve que Georgia redouble d’ambitions à travers ce nouveau disque décomplexé et entraînant lui permettant d’atteindre un nouveau statut sur la scène musicale actuelle.
Note: 8/10