Un mois d’août sur deux, notre rendez-vous est pris avec Jungle. La machine à danser nous a offert un sublime album solaire du nom de Loving In Stereo il y a deux années de cela (chroniqué ici). C’est à cette même période que le collectif britannique récidive avec son successeur intitulé Volcano.
Même si le soleil peine à se montrer par les temps qui courent, on pourra compter sur Jungle pour convoquer la chaleur et les vibes estivales. Tom McFarland et Josh Lloyd offrent une bonne dose de groove dès le départ avec la bombe dancefloor et soulful qu’est « Us Against The World » avant de récidiver avec les hymnes feel-good que sont « Holdin On » et « Dominoes » qui suivent.
Volcano est une nouvelle preuve que leur disco-funk est diluée vers de nouvelles influences afin d’en faire un cocktail musical explosif et pétillant. Jungle pourra aussi compter sur la participation d’Erick The Architect de Flatbush Zombies sur « Candle Flame » avec sa french touch sublime ou bien encore du vétéran Roots Manuva bien ronchon sur la tuerie dancefloor qu’est « You Ain’t No Celebrity » sans oublier la rookie Channel Tres sur le torride « I’ve Been In Love ».
Plus on avance, plus les londoniens font grimper la température pour notre plus grand plaisir avec également le faussement old-school « Back In 74 » ou bien même « Coming Back » et « Every Night » aux doux relents afrobeat. Volcano se montre ainsi plus introspectif et plus laid-back vers la fin avec « Problemz » et « Palm Trees » avant que n’intervienne le flow si smooth de Bas pour un final de haute volée sur « Pretty Little Thing ». En appuyant à fond sur le curseur du dancefloor, Volcano est la parfaite suite logique de Loving In Stereo. Le groove est plus contagieux et plus ensoleillé mais aussi beaucoup plus torride et c’est sans compter sur Jungle qui saura nous faire danser jusqu’au bout de la nuit.
Note: 8.5/10