Serait-ce un des disques francophones les plus attendus de cette rentrée ? Il semblerait bien que oui. Il faut dire que Clara Ysé a réussi à conquérir la scène hexagonale à coup de prestations scéniques remarquables. Allons savoir si ce premier album nommé Oceano Nox tient toutes ses promesses.
Très rapidement, l’univers musical teinté de mysticisme de Clara Ysé nous prend à la gorge dès les premières notes de « Pyromanes ». La plume de la musicienne réussit également à procurer d’innombrables frissons sur des compositions puissantes et profondes à l’image de « L’Etoile » ou bien encore de « Soleil à Minuit » où elle poursuit avec élégance les étapes d’un deuil qu’elle a traversé tout au long d’Oceano Nox.
Son interprétation majestueuse et éclatante est riche en contrastes. Tantôt de colère bien contenue sur « Douce » tantôt introspective sur « Lettre à M » et « La Maison », Clara Ysé réussit à romancer ce Oceano Nox sans fioritures. Cette capacité de parler intimité à la portée universelle avec également « Magicienne » et « Souveraines » s’adressant à toutes les femmes puissantes viendra placer cette littéraire musicale sur un autre plateau. Aussi bien dépouillé que riche en sonorités en tous genres, le premier album de Clara Ysé est une réussite où la douceur et le pathos réussissent à brouiller les pistes.
Note: 7/10